Une ville détruite pour rien.
Caprices du roi Soleil
Entre le 13 août et le 16 août 1695, sur ordre et pour le seul bon plaisir du Roi (Soleil), le Maréchal de Villeroi bombarde Bruxelles pendant deux longues journées. Seul objectif : semer la terreur parmi la population. Louis XIV précurseur de Assad, d'Al Quaida et de Daesh? En quelque sorte... oui.
Bombarder une ville comme Bruxelles n'était pas une mince affaire. Matériel nécessaire : 12 canons, 25 mortiers, 4 000 boulets, 5 000 bombes incendiaires, de grandes quantités de poudre, balles de plomb, grenades et mèches, et 900 chariots pour transporter tout cela. Il faut y ajouter encore le charroi transportant vivres et matériels pour une armée de près de 70 000 hommes. L’armée et le convoi,1500 chariots, rassemblés à Mons, quitta la ville le 7 août en direction de Bruxelles.
Mais dès la fin de du bombardement, Augustin Coppens, un artiste bruxellois, joue sans le savoir (le métiers n'existait pas encore) le journaliste et même le reporter de guerre.Ses dessins et ses peintures furent ensuite gravés et c'est grâce à ces eaux-fortes que nous pouvons encore mesurer aujourd'hui l'étendue du désastre et regretter la beauté disparue la cité-martyre.
La ville nouvelle sera se reconstruite en un temps record et deux siècle plus tard c'est en son sein que naîtra l'Art Nouveau. Voici quelques éléments du reportage d'Augustin Coppens.
A noter que dans le passage sous l'hôtel de ville, une oeuvre commune de Victor Horta et de Victor Rosseau rend hommage aux architectes bruxellois qui ont reconstruit la ville
Caprices du roi Soleil
Entre le 13 août et le 16 août 1695, sur ordre et pour le seul bon plaisir du Roi (Soleil), le Maréchal de Villeroi bombarde Bruxelles pendant deux longues journées. Seul objectif : semer la terreur parmi la population. Louis XIV précurseur de Assad, d'Al Quaida et de Daesh? En quelque sorte... oui.
Bombarder une ville comme Bruxelles n'était pas une mince affaire. Matériel nécessaire : 12 canons, 25 mortiers, 4 000 boulets, 5 000 bombes incendiaires, de grandes quantités de poudre, balles de plomb, grenades et mèches, et 900 chariots pour transporter tout cela. Il faut y ajouter encore le charroi transportant vivres et matériels pour une armée de près de 70 000 hommes. L’armée et le convoi,1500 chariots, rassemblés à Mons, quitta la ville le 7 août en direction de Bruxelles.
Mais dès la fin de du bombardement, Augustin Coppens, un artiste bruxellois, joue sans le savoir (le métiers n'existait pas encore) le journaliste et même le reporter de guerre.Ses dessins et ses peintures furent ensuite gravés et c'est grâce à ces eaux-fortes que nous pouvons encore mesurer aujourd'hui l'étendue du désastre et regretter la beauté disparue la cité-martyre.
La ville nouvelle sera se reconstruite en un temps record et deux siècle plus tard c'est en son sein que naîtra l'Art Nouveau. Voici quelques éléments du reportage d'Augustin Coppens.
A noter que dans le passage sous l'hôtel de ville, une oeuvre commune de Victor Horta et de Victor Rosseau rend hommage aux architectes bruxellois qui ont reconstruit la ville
Vue des ruines de la rue derrière l'Hôtel de Ville montant vers l'égise Saint-Jean |
Vue des ruines de la rue des Longs-Chariots |
Vue de la tour du Miroir dès la rue de la Magdaleine vers les trois Déesses La rue de la Madeleine existe toujours. |
Vue des ruines le long de la rue de la Bergestraet et de la chapelle Ste Anne (Au fond la cathédrale Saint Michel) |
Hommage rendu à la fin du XIXème siècle aux maîtres-architectes qui ont reconstruit la ville par par deux maîtres de l'Art nouveau Victor Rousseau et Victor Horta |
La Grand'Place de Bruxelles reconstruite en quelques années (1696/1700) et dont la rénovations est terminée depuis quelques mois. |
Vue en profil de la maison de l'Arc sur le grand Marché |
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