PROMENADE n°2 - Le Triangle magique de Saint-Gilles: de l'hôtel Hannon à l'hôtel de ville
Départ : 55 avenue Brugmann. Trams 91 et 92
Cette promenade part de l'Hôtel Hannon et nous conduira dans un dédale de rues jusqu'à l'hôtel de ville de Saint-Gilles. Cette zone - le triangle formé par la chaussée d'Alsemberg, la chaussée de Waterloo et la rue Ducpétiaux - a fait l'objet d'un plan cohérent d'urbanisme: elle a été entièrement bâtie autour de 1900, en pleine éruption de l'Art nouveau
1. L'hôtel Hannon de Jules Brunfaut
Commençons par un chef d'oeuvre absolu : l'hôtel Hannon situé au coin de l'avenue Brugmann et de l'avenue de la Jonction, juste à côté du 55 avenue Brugmann). La cinquantaine venue, Edouard Hannon, ingénieur
chez Ernest Solvay, veut que sa nouvelle
demeure soit une oeuvre d'art totale, comme l'hôtel Solvay
bâtit entre 1895 et 1903 par Victor Horta.
Pour cela il fait appel à
son ami Jules
Brunfaut
(1852-1942), quinquagénaire comme lui mais, contrairement à lui, peu séduit par la
nouvelle esthétique. Il pose donc ses exigences : il faut que ce soit de l'Art
nouveau. Jules Brunfaut s'exécute et réalise un chef qui sera unique dans son oeuvre ! Abandonnée dans les années soixante, squattée et vandalisée cette maison allait
être démolie lorsque, dans l'urgence, la commune de Saint Gilles la
racheta pour la restaurer avec le plus grand soin. Un véritable miracle! car à l'époque (dans les années soixante, le mot d'ordre était limpide: il faut éradiquer l'Art nouveau de Bruxelles... d'où l'impitoyable destruction de la Maison du Peuple construite par Victor Horta.
Hôtel Hannon. 1 avenue de la Jonction Jules Brunfaut 1902 |
Et ce miracle vaut plus qu'un coup d'oeil.
Verrière du jardin d'hiver de l'hôtel Hannon. Vitraux de Raphaël Evaldre. |
Côté, avenue de la
Jonction, la prouesse architecturale est tout simplement stupéfiante.
Le jardin d'hiver, installé autrefois au rez-de-chaussée, était
éclairé par un bow-window dont toute la surface n'est qu'un chassis
en fers forgés curvilignes où s' insèrent des vitraux à motifs
végétaux créés par Raphaël Evaldre (1862-1938), disciple de
l'américain Louis Comfort Tiffany.
Au dessus de ce bow-window déjà spectaculaire, trois baies en fort retrait vitraillées d'autres motifs floraux diffusent une douce lumière bleutée au premier étage.
...Raphael Evaldre |
Aujourd'hui, l'Hôtel Hannon abrite dans ses murs l'Espace photographique Contretype (hommage rendu à Edouard Hannon photographe pictorialiste à ses heures). Il est donc accessible à tous (*), et offre l'occasion d'admirer de près
Le grand hall de l'hôtel Hannon. Escalier en acajou, garde-corps forgé en coup de fouet.
Fresque de Paul-Albert Baudouin.
|
Un seul regret, mais il est grand : Edouard Hannon avait fait appel à Emile Gallé pour dessiner son mobilier. Celui-ci a été vendu à l'encan lorsque la maison fut abandonnée par ses derniers héritiers...
(*) prix d'entrée : 3 euros (ouvert du mercredi au vendredi de 11 à 18h, samedi et dimanche de 13 à 18h). Riche programme d'expositions temporaires.
La Maison aux hiboux. Ed. Pelseneer (1895) |
Juste à côté de l'hôtel Hannon, au 55 avenue Brugmann, Edouard Pelseneer (1870-1947) construit en 1895 la Maison aux Hiboux. Architecte, Edouard Pelseneer est surtout connu l'artisan qui fabriqua la plupart des meubles et portes dessinés par Victor Horta.
Seule la façade de cette maison a été conservée et restaurée avec ses sgraffites, ses hiboux faîtiés et ses fenêtres hallucinées. Le reste a été entièrement modernisé. Mais ce façadisme essentiel permet, avec le voisinage de l'hôtel Hannon, d'imaginer l'ambiance architecturale de l'époque.
2
- Rue Félix Delhasse, entre l'esprit d'Horta et celui de Hankar
En
quittant l'Hôtel Hannon, prenez la rue en courbe Felix Delhasse,
typiquement “fin de siècle”. On y trouve quatre maisons
d'élèves de Victor Horta et de Paul Hankar.
Au n°24 , Émile Lambot (1869-1940), est fidèle à la pensée
du fondateur de l'Art nouveau dans ce bel hôtel
de maître en pierres blanches et acier. L'encadrement de la porte
d'entrée avec ses deux pilastre qui se transforment en consoles
végétales soutenant le bow-window sont impressionnantes de grâce
et de légèreté sculpturale.
Au n°24 , Émile Lambot (1869-1940), est fidèle à la pensée
24 rue Félix Delhasse. Emile Lambot |
13 rue Félix Delhasse. Paul Hamesse (1907) |
En face, n°11 et 13 rue Félix Delhasse Paul Hamesse (1877-1956) ne trahit pas l'esprit de Paul Hankar dans
ces deux maisons
modestes de style Art nouveau géométrique
construites en 1907. De briques rouges et blanches et de pierres
bleues elles elles
seraient tout a fait anodines si leur décoration géométrique (
taille des pierres, portes d'entrée et surtout les garde-corps des
balcons) ne les sortait de l'ordinaire. A remarquer aussi la rupture
totale de symétrie qu'impose Hamesse avec les quatre fenêtres de
second étage du n°11.
La
même rupture de symétrie, très typique de l'Art nouveau
bruxellois, est reprise trois ans plus tard, en 1910, lorsque Louis
Couprie construit
le 9
rue Félix Delhasse.
Briques et pierres blanches (fort grises aujourd'hui) génèrent une
atmosphère différente mais l'esprit de Paul Hankar est toujours
bien là.
25 rue Henri Wafelaers. Louis Couperie (1907) |
Ce même architecte totalement oublié aujourd'hui confirme aussi une parfaite maîtrise des codes de l'Art nouveau, dans la maison qu'il édifie en 1907 à deux pas de là au 25 rue Henri Wafelaers pour Madame Geubel . A commencer par l'asymétrie. La façade est en briques blanches vernies rehaussées de pierres blanches mettant en évidence les encadrements. Le rez-de-chaussée se partage entre une porte de garage et un porche trapézoïdale avec fenêtre latérale bardée de fers forgés géométriques. Rarement utilisée, la forme trapézoïdale devient ici l'élément qui donne son rythme à la façade toute entière: forme du balcon et de la logette, encadrements des fenêtres, jusqu'à l'oeil de boeuf logé dans le pignon.
Balcon de la maison Geubel, 25 rue Wafelaers. Louis Couperie (1907) |
Au
53
rue Waffelaerts Antoine
Pompe a édifié en 1910 la clinique du Docteur Van Neck dans un style
Clinique du docteur Van Neck Antoine Pompe (1910) |
qui annonce nettement la fin de l'Art nouveau et l'entrée
en scène des avant-gardes des annés 20 (Bauhaus, de Stijl etc).
C'est sa première oeuvre personnelle mais elle est considérée
comme une étape marquante dans l'histoire architecturale
bruxelloise.
3. Bouillonnement
Avenue Ducpetiaux
Au
80
avenue Ducpétiaux,
on trouve une maison éclectique qui porte encore quelques traces
nostalgiques d'Art nouveau dans la taille de la pierre bleue qui orne
massivement le rez-de-chaussée surélevé. Elle a été construite
en 1909 par Jules Munster.
Juste
en face, au
67
avenue Ducpétiaux,
Alphonse Groothaert (1860-1922)
qui
fête alors ses 35 ans, construit sa première maison Art nouveau
pour le sculpteur Paul Joseph Thimothée. On est en 1895, tout était
possible, mais la composition de la façade reste classique : brique
blanches et rouges et soubassement en pierre bleue. C'est dans les
détails que l'Art nouveau s'impose : poutrelle d'acier bien
visibles, fers forgés en coup de fouet à tous les étages.
Garde-corps Art nouveau, 67 avenue Ducpétiaux. Alphonse Groothaert (1895) |
Le grand sgraffite poétique sous la corniche : deux putti chevauchant un dauphin au soleil couchant est bien de son temps: japonisant et exhubérant. Dommage qu'il ne soit pas encore restauré.
Détail des sgraffites sous la corniche du 67 avenue Ducpétiaux (détail)
47 avenue Ducpétiaux Paul Hangar '1895) |
Plus
remarquables sont, en face, les deux créations d'Armand
Van Waesberghe (1879-1949)
aux
18 et 20
avenue
Ducpétiaux.
Réalisées
en 1898, elles témoignent d'un talent exceptionnel. Virtuose
imaginatif, ce “Rimbaud de l'architecture bruxelloise” (il n'a
que 19 ans) n'a aucun complexe. Il joue ici de la grammaire gothique
en fin connaisseur, en invente la version Art nouveau puis en inverse
aussitôt complètement le mouvement dans la très étonnante porte du 20 avenue Édouard Ducpétiaux.
Du gothique plongeant en quelque sorte .
Si l'on se place à l'intérieure d'une de ces maisons on
constate immédiatement qu'il ne s'agit pas de maisons luxueuses. Au contraire. Guidé par un évident soucis d'L'espace est calculé au millimètre près par souci d'économie l'architecte ne gaspille ni l'espace ni les moyens comme en témoigne l'étroitesse du couloir d'entrée réduit à une fonction vraiment minimale. Une démonstration supplémentaire des ambitions des architectes Art nouveau bruxellois de rendre accessible au plus grand nombre leurs créations artistiques et pas de la réserver uniquement à la haute bourgeoisie.
Hall d'entrée du 18 Avenue Ducpétiaux |
24 avenue Ducpetiaux. Lefèvre (?) 1899 |
4. Rue du Portugal, une esquisse
Bauhaus
Au
numéro 36
de la rue du Portugal,
Jean-Pierre Van Oostveen
a construit en 1901
un petit bijou qui annonce déjà le Stijl et le
Bauhaus des années 20. C'est une maison étroite en briques blanches
rehaussées de pierres de taille. Mais ce qui force l'attention c'est
la travée étroite de la cage d'escalier. Elle est toute en bois et
en verre, dans un style géométrique rigoureux. Les gardes-corps
des deux balcons sont en fer forgé tout aussi géométrique. Van
Oostveen a également construit la maison voisine qui fait angle avec
la rue Moris (n°62), malheureusement transformée celle-là ne
laisse plus que deviner ce que fut l'ensemble à l'origine.
24 avenue Ducpetiaux. Jean-Pierre Van Oostven (1901) |
5. Les sgraffites de la rue Morris
Modeste, la rue Morris relie la chaussée de Charleroi à la chaussée de Waterloo. En son
milieu, sur la rive gauche les
n°
52, 56, 58 et 60:
quatre maisons d'allure classiques mais aux caractéristiques Art
nouveau discrètement affirmées. Sous les corniches de ces quatres
maison, de très beaux sgraffites signés Adolphe
Crespin
(1859-1944) qui avait décoré la maison personnelle de Victor Hankar Malheureusement les façades de ces maisons n'ont pas encore été nettoyées ce qui nous replonge dans le climat des années '60-'70 quand toute la ville était noire de suie et d'émanations pétrolières.
Sgraffite d'Adolphe Crespin, rue Morris |
6. Rue
Antoine Bréart.
Porte d'entrée au coeur
de l'art nouveau Saint-Gillois.
de l'art nouveau Saint-Gillois.
7 rue Antoine Bréart. Paul Hangar (1898) |
Un peu plus loin, au 81 rue d'Albanie faisant angle avec la rue Antoine Bréart, Frans Hemelsoet (1875-1947) signe en 1903 un immeuble de rapport de trois étages avec rez-de-chaussée commercial.
81 rue d'Albanie, Frans Hemelsoet (1903) |
Il est en briques rouges et blanches, pierres blanches et soubassement en pierre bleue. Avec sobriété, mais une audace certaine, l'architecte joue avec tous les nouveaux codes décoratifs. La logette d'angle au deuxième étage soutenue, comme les balcons, par deux consoles en pierre blanche est surmontée d'un balcon avec garde-corps en fer forgé.
101 rue Antoine Bréart. Paul Vizzavona (1906) |
Plus
loin encore, au 101 rue Antoine Bréart , Paul Vizzavona fait preuve de virtuosité
et de créativité avec cette modeste maison construite en 1906. La
façade asymétrique en briques blanches et pierres bleues est rendue
particulièrement spectaculaire par la porte d'entrée surmontée
d'une immense imposte ornée d'une composition abstraite en vitraux
vert, bleus, violets, et gris. La beauté des fers forgés qui se
répondent de la porte au balcon est particulèrement séduisante
(la porte du garage a été transformée ultérieurement).
7. Avenue Jef Lambeaux,
la fête en continu
Pour
goûter pleinement le plaisir de la découverte, il vous faut revenir
un peu en arrière et remonter à droite l'avenue Jef Lambeaux. Entre
1850 et 1910, la population de la commune de Saint-Gilles passe de
4000 à 60 000 habitants. Les plans d'urbanisme succèdent au plans
d'urbanisme pour transformer le petit village campagnard en cité
orgueilleuse avec un hôtel de ville Renaissance (style Louis XIII)
et... une prison médiévale!!! Entre ces deux bâtiments “néos”,
l'avenue Jef Lambeaux sifflote une toute autre chanson.
Parmi
les demeures les plus caractéristiques du lieu, il y a d'abord,
juste en face de la prison, celle construite
en
1907
au
17 place Antoine Delporte
par
Paul
Hamesse (1877-1956)
qui fut stagiaire puis le collaborateur préféré de Paul Hankar
jusqu'à sa mort en 1901.
Maison toute simple, de style Art nouveau géométrique pur, dont les trois fenêtres au dessus de la porte d'entrée varient d'un étage à l'autre créant une sorte de mélodie graphique très avant-gardiste, annonciatrices déjà de ce que seront le Stijl et le Bauhaus dans les années 20. La formule, inédite, est d'une originalité époustouflante. Chaque détail compte pour créer une harmonie absolue, jusqu'au dessin de la boîte aux lettres qui se réfère immédiatement aux masques nègres que Picasso découvrira quelques année plus tard. Elle équivaut à une signature de l'architecte Boîte aux lettres inspirée par l'art africain, dessinée par Paul Hamesse pour le 17 de la place Delporte |
38 avenue Jef Lambeaux (1902) |
Au
38
avenue Jef Lambeaux,
une belle maison à façade asymétrique porte la date de 1902. Elle possède quelques éléments d'Art nouveau géométrique très intéressants : (l'élégante porte à vantail avec ses deux jours triangulaires garnis de vitraux, les fers forgés des garde-corps).
Mais ce sont surtout les sgraffites humoristiques, au soleil levant grenouilles entourant la fenêtre du rez-de-chaussée, à l'étage puto chevauchant une oie en plein vol, qui attirent l'oeil.
35 avenue Jef Lambeaux. Clément Verhas (1910) |
Mais
à la même époque, indice que le souffle prodigieux de l'Art
nouveau commence à s'épuiser, la maison personnelle que Paul
Hamesse
se construit en 1909 au 25
avenue Jef Lambeaux
ne laisse quasiment plus rien deviner de son extraordinaire
créativité passée. C'est l'art déco qui s'annonce.
En
revanche, la maison personnelle de
Georges Peereboom au
12 avenue Jef Lambeaux
est totalement Art nouveau. Elle
Maison personnelle de Georges Peereboom (1898) 12 avenue Jef Lambeaux |
a été construite en 1898 dans le
style floral initié par Victor Horta. L'architecte s'en donne à
coeur joie pour composer une façade en pierres blanches et pierres
bleues animée d'éléments poétiques aussi multiples que divers:
taille de la pierre, fers forgés floraux, vitraux, encadrement des
fenêtres et chassis avec petits bois aux lignes courbes inversées.
Dix
ans plus tard, en 1908, Georges Peereboom a également construit le 8
avenue Jef Lambeaux,
avec
moins de lyrisme.
En
face, au
11
avenue Jef Lambeaux,
les
frères Boelens, Victor et Alphonse,
donnent à leur tour libre cours à leur imagination débordante en
1900. Ils avaient été primé l'année précédente pour un projet à
construire aux abord de l'Hôtel de ville de Saint Gilles. C'est
fait! Mêlant éclectisme et Art nouveau, ils jouent l'asymétrie
dans la travée principale. Mais c'est surtout avec les éléments
décoratifs qu'ils font dans le modern style baroque . Encadrement et
fers forgés des fenêtres du sous sol, porte d'entrée etc...
11 avenue Jef Lambeaux Victor et aphone Boelens 1900 |
Paradoxalement,
vu l'ambiance artistique survoltée qui règne à l'époque dans la
toute jeune commune saint-gilloise, c'est un projet d'inspiration
ultra rétro (néo-Rennaissance française, style Louis XVI) qui
sera adopté par les autorités locales pour le nouvel hôtel de
ville. Dommage!
Façade arrière dd l'Hôtel de ville de Saint Gilles. vue de l'avenue Jef Lambeaux. Albert Dumont. 1904 |
8. Rue
de Savoie, quatre maisons Art nouveau
En
revanche, la rue de Savoie qui longe l'arrière de l'Hôtel de ville
est bien marquée par l'Art nouveau, elle. Au
52 rue de Savoie
,
Paul
Vizzavona
a
construit en 1907 une superbe maison de pierres blanche dans le
style Art nouveau ultra sobre proche de certaines oeuvres de Victor
Horta dont il fut l'élève.
8 ru de Savoie. Paul Vizzvona (1907) |
Au
dernier étage de cette façade tout à fait asymétrique, trois
fenêtres avec un seul grand garde-corps en fer forgé. Les meneaux
qui les séparent sont ornés de feuilles d'achantes stylisées.En
dessous, une seule grande baie donnant sur le balcon qui chapeaute
le bow-window du bel étage. Superbe garde-corps. Au rez-de-chaussée,
la porte et la fenêtre très écartées achèvent de créer une
étonnante sensation de légèreté (ou de défi aux lois de
l'architecture).
58 rue de Savoie. Robert Lemaire (1910) |
Au
66
rue de Savoie,
Robert Lemaire
crée en 1910 une maison bourgeoise qui se distingue surtout par l'exubérance spectaculaire de son décor éclectico-barroco-Art nouveau.
Robert Lemaire n'a peur de rien. Briques
rouges et pierres blanches, balcons et fers forgés, pierre bleue
sculptée pour la baie du sous-sol surélevé et surtout les trois
sgraffites du dernier étage.
Avec Robert Lemaire, c'est toute la fantaisie débridée de l'Art nouveau qui se déchaîne. Il fut un temps où on parlait de mauvais goût |
31 rue de Savoie. E. Linard (1905) |
Malgré nos recherches, il ne nous a pas toujours été possible de déterminer la date du décès des architectes ou des artistes ayant réalisé une oeuvre montrée dans cet article ou de retrouver des ayants droit. Afin de ne pas enfreindre involontairement la législation sur les droits d'auteurs, toute précision ou information concernant l'un ou l'autre document photographique sera immédiatement prise en compte. Sans autorisation, le ou les documents photographiques seront immédiatement supprimés.